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Chauffer une pièce à grande hauteur sous plafond

 

Un séjour cathédrale, c’est magnifique ; de l’espace, du volume, et du bonheur, enfin  tant qu’il n’est pas question de la chauffer. Là, les choses se gâtent,

et le paradis devient un gouffre... à chauffage…

Pourquoi ?

La plupart des maisons sont chauffées par convection, qu’il s’agisse de convecteurs électriques ou de chauffage central. La convection, rappelons le, consiste à chauffer l’air contenu dans la pièce. Or,  l’air chaud, plus léger que l’air froid, monte. C’est le principe de la montgolfière.

Evitons les confusions et autres légendes urbaines, la chaleur ne monte pas, c’est son support, qu’il s’agisse d’eau ou d’air, qui, étant moins dense, s’élève. Pour ceux qui auraient un doute, jetez un œil sur votre ballon d‘eau chaude, l’eau froide entre par le bas, et l’eau chaude sort par le haut. Cela n’a rien d’un hasard, les règles de la physique sont incontournables…

Mais nous, pauvres humains, sommes condamnés, loi de la gravité oblige, à vivre sur le sol, là où l’air froid, plus dense, se concentre.

Pour mieux comprendre l’origine du problème, une petite explication s’impose.

 Lorsque vous remplissez un récipient quelconque avec un solide ou un liquide, la gravité, toujours elle, entraine le contenu vers le bas du récipient, qui se rempli donc du bas vers le haut.

L’air chaud fonctionne exactement à l’inverse, il se remplit par le haut. Donc, pour que l’air chaud arrive au niveau du sol, il faut qu’il soit moins chaud que l’air qui se trouve au dessus.

De ce fait,pour avoir un petit peu chaud en bas, il faut surchauffer le haut, là où cette chaleur ne nous est d’aucune utilité et nous coûte un bras (et un œil).

 

Insoluble semble t il ?

Avec un chauffage convectif, c’est effectivement le cas, mais…

Il existe une autre solution de chauffage, le rayonnement (qui, pour simplifier, fonctionne  un peu comme le soleil).

Le rayonnement, contrairement à la convection, peut être dirigé… vers le bas ou ailleurs.

Un bref aparté, le chauffage à infrarouge, tout le monde, ou presque le connait, au moins sous une de ses formes. C’est celui qu’on trouve au dessus de nos têtes à la terrasse des cafés, et qui permet de savourer le plaisir de prendre un verre à l’extérieur en hiver sans subir la morsure du froid, comme si un petit soleil brillait spécialement pour vous.

Cette technologie, très gourmande en énergie, n’est toutefois pas appropriée à l’usage domestique. Ce type de rayonnement est dit « à ondes courtes », ou à « ondes moyenne ».

Il existe un autre type de rayonnement, dit « ondes longues ». Ce dernier est très économique et tout à fait approprié à l’habitat. Son efficacité est stupéfiante.

Contrairement au chauffage convectif qui chauffe l’air et n’influence pas la température des murs et autres surfaces de la maison, le rayonnement infrarouge chauffe les masses (les solides).

Ainsi, vos murs, plafonds et planchers deviennent un corps de stockage, qui absorbe le rayonnement avant de le restituer. Les surfaces sont alors plus chaudes que l’air ambiant.

Là encore, la physique est sans concession, le froid aspire le chaud. Des murs plus froids que l’air aspirent la chaleur, alors que des murs plus chauds que l’air repoussent la chaleur. La sensation de confort qui en résulte est sans commune mesure.

Mais revenons à notre séjour cathédrale.

 J’ai  expérimenté pour vous le Diskus proposé par Redwell, la firme autrichienne spécialisée (et leader) dans le chauffage par infrarouges à ondes longues.

 

 

Dans la pièce la plus froide de ma vieille maison (environ 18 m2, avec un escalier qui grimpe à l’étage supérieur et aspire la chaleur), j’ai suspendu un Diskus au centre de la pièce, après avoir débranché les radiateurs, alors que le Diskus ne consomme que 1150 watts. En 12 heures, la température de la pièce, qui plafonne d’ordinaire à 20°C en plein hiver, est montée à plus de 22°C, et surtout le sol, une dalle de béton carrelée de 30 cm d’épaisseur, est passé de 16°C à 27°C, rendant la pièce confortable et chaude, comme si le soleil y brillait.

 Le disque doit être positionné à une hauteur qui le mette hors de contact. Il est livré avec une grande longueur de câble afin d’ajuster la hauteur à laquelle il sera positionné. De par sa forme arrondie, il  diffuse sa chaleur uniquement vers le bas dans toute la pièce, sans chauffer la partie haute, ce qui explique ses performances exceptionnelles et sa faible consommation.

Pour la petite histoire, le Diskus  est resté en place pour remplacer  mon vieux système de chauffage, et l’ambiance sibérienne (ou presque) a  laissé place à une douce et enveloppante chaleur estivale. So good…

Pour compléter ce nouveau système, un anneau de LED, comme suspendu dans l’air, flotte autour du disque, qui combine ainsi chaleur et lumière. Simple, élégant, et efficace …

SI vous êtes l’heureux propriétaire d’un séjour cathédrale néo-sibérien, il ne reste plus qu’à suivre la piste…