PRESSE >> Bien choisir son chauffage

QUAND CHAUFFAGE RIME AVEC DURABLE.

Gucci disait « On se souvient de la qualité bien plus longtemps que du prix », les économies apparentes n’ont pas toujours l’effet escompté !
Faisons ensemble un examen des règles qui devraient prévaloir avant la mise en œuvre d’un système de chauffage.
En préambule, il convient de tordre le cou à certaines idées reçues :
 

• On prend en moyenne 100 watts/m2.

C’est n’importe quoi !

Le besoin en chauffage se détermine par des calculs prenant en compte le contexte de la pièce à chauffer.

A moins d’admettre que vous vous habillez de la même manière en plein hiver à Bandol (extrême hivernal -2°C) et sur les hauteurs de Mégève (-30°C), ou qu’une pièce bien isolée consomme autant qu’une pièce mal isolée. Tout cela ne tient pas debout.  Si tel était le cas, pourquoi dépenser de l’argent pour isoler sa maison.
 

• La puissance des appareils de chauffage conditionne la consommation :

Totalement faux !

Le contexte et la température extérieure conditionnent la consommation.

Un chauffage surdimensionné ne consommera guère plus que le besoin de la pièce à chauffer, en revanche, un chauffage sous dimensionné talonnera, et fonctionnera 24/24 pour tenter d’atteindre la température requise (et là, attention à la facture d’énergie).

      Ces points ayant été éclaircis, revenons à notre objectif de chauffer bien, durablement, avec une consommation d’énergie la plus basse possible, et pour un coût de mise en œuvre le plus bas possible) :

• En tout premier lieu, faire établir un bilan de déperditions thermiques. La puissance à déployer ne résulte en aucun cas du hasard. L’étude préalable permettra de déterminer une utilisation optimale du budget.

• Bien isoler, l’isolation ne se paie qu’une fois. Une bonne isolation diminuera la puissance à déployer (et donc le coût de l’équipement), aussi bien que la consommation (entre pas d’isolation du tout et une très bonne isolation, le besoin en équipement peut être divisé par 10 et la facture d’autant ou presque).

• Prendre en compte toutes les dépenses dans le calcul de coût (équipement et installation, énergie, entretien et durée de vie). Un faible coût de départ s’avère le pls souvent très onéreux sur le long terme).

• Prendre en compte le confort procuré et les contraintes associées (approvisionnement, stockage, paiement étalé on non de l’énergie, Etc…)

• Privilégier les produits passifs (pas de pièces en mouvement, pas de thermostat intégré, pas d’entretien, peu d’usure). Leur durée de vie est sensiblement accrue et leur remplacement moins fréquent.

• Mettre en œuvre une régulation programmable pour chaque pièce, de préférence sans fil (pour trouver facilement l’emplacement optimal pur le thermostat), ce qui permettra de chauffer comme il faut, quand il faut, mais pas plus. Un bon système de régulation permet de réduire la consommation d’énergie sans sacrifier le confort.

• Chercher le meilleur rendement (d’un choix à l’autre, le coût en énergie peut être multiplié par 3).

• Et enfin, s’assurer de l’origine du produit, qui conditionnera tant le sérieux de fabrication, que la validité de la garantie (De nombreux produits ont une origine bien différente de celle qui est affichée).